La vérité et de la réconciliation

Demain, tous nos membres souligneront le nouveau jour férié fédéral, la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Nous avons le droit de souligner cette journée parce que les équipes de négociation antérieures de l’IPPM ont garanti le droit à tout nouveau jour férié fédéral dans nos conventions collectives. 

En cette première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, nous reconnaissons le tort que le Canada cause aux peuples autochtones de ce pays. La colonisation a créé le Canada et demeure à la base de notre société. En tant que syndicat, nous sommes déterminés à faire le travail nécessaire pour apprendre toute l’histoire de ce pays et à prendre des mesures pour progresser vers la réconciliation, telle que définie par les peuples autochtones. Nous avons un rôle à jouer dans la création d’une collectivité saine. 

Depuis le 30 juin, 1 300 tombes anonymes d’enfants autochtones ont été retrouvées près de pensionnats partout au pays. Bien que bon nombre de ces tombes soient documentées dans le rapport sur la vérité et la réconciliation et bien connues des collectivités autochtones, la majorité des Canadiens non autochtones n’en apprennent l’existence que maintenant. 

Nous espérons que ce jour férié national marquera un changement par rapport à l’attitude de rebuffade que bon nombre de nos gouvernements et de nos citoyens ont eu à l’égard des expériences des peuples autochtones.

Que pouvez-vous faire 
La première étape est l’éducation. Bon nombre d’entre nous n’avons pas appris toute l’histoire du Canada dans nos salles de classe, et nous avons donc la responsabilité de mieux nous informer. 

Il y a tellement de ressources disponibles pour comprendre notre histoire, les enjeux actuels et le travail en cours pour la justice autochtone. Engageons-nous tous à écouter, à apprendre, à désapprendre et à travailler à la réconciliation.