Karim

Améliorer l’accès aux vaccins pour tous

Lorsque Santé publique Ottawa a reconnu que l’iniquité provoque la pandémie de COVID, elle a demandé à Karim Mekki et à son équipe de l’aider à trouver des solutions.

« Vous pouvez littéralement voir des taux de vaccination qui sont totalement différents dans ces quartiers, dit-il. Les mêmes collectivités qui sont confrontées à des inégalités chaque jour de leur vie. » 

Pendant plus de 15 ans, Karim a consacré sa carrière à travailler avec des familles à faible revenu et des réfugiés. Il a appris comment établir des relations – et de la confiance – avec des partenaires communautaires.

Il dirige maintenant une nouvelle équipe de Santé publique Ottawa qui s’attaque aux répercussions disproportionnées de la COVID sur les communautés racisées et marginalisées.

« Notre travail est essentiel, dit Karim. La pandémie nous a forcés à ne pas fermer les yeux sur les inégalités sociales préexistantes. » 

En dirigeant Santé publique Ottawa vers une collaboration plus grande et plus significative avec les diverses communautés, l’équipe de Karim cherche à répondre aux besoins immédiats et à mettre l’accent sur les problèmes systémiques qui conduisent à l’inégalité. 

« Nous avons été en mesure de façonner et de changer les approches de Santé publique Ottawa, » affirme Karim.

Qu’il s’agisse de plaider avec succès en faveur de cliniques de vaccination éphémères ou de frapper à des milliers de portes pour partager de l’information avec des résidents isolés, Karim peut voir la différence que fait son équipe. 

Il se souvient des larmes de joie d’un homme qui a reçu sa première dose, après qu’un membre de l’équipe de Karim ait frappé à sa porte.

« Nous constatons de grands progrès, » dit-il. Et il reconnaît les partenaires communautaires partout dans la ville, y compris les centres de santé communautaire, le Club des garçons et filles, Logement communautaire d’Ottawa, les centres de ressources communautaires et les chefs religieux et résidents locaux. 

« Il s’agit d’un effort concerté pour appuyer les collectivités, affirme Karim. Cela nous a permis de vraiment combler l’écart entre les institutions gouvernementales et les collectivités, où il y avait auparavant un fossé assez profond. » 

Aujourd’hui, Karim veut tirer parti de ces progrès en préconisant la transformation des cliniques de vaccination de quartier en centres de santé qui demeurent dans les régions qu’elles desservent.

« Il est logique que la santé publique soit proche de la collectivité, » souligne‑t‑il. 

Pour Karim, il s’agit d’améliorer l’accès à la santé pour les collectivités qui font face à des obstacles systémiques dans tous les domaines, des médecins de famille au logement stable et au transport.

« Nous ne voulons pas revenir à la normale, dit Karim. Nous voulons revenir à quelque chose de mieux pour toutes les collectivités d’Ottawa. »