Opposer le retour sur les lieux de travail

En juin, la Ville d’Ottawa a annoncé une nouvelle politique qui exige que tous les employés de la Ville d’Ottawa travaillent à partir d’une installation de la Ville au moins deux jours par semaine.  

Nos membres qui ont travaillé à domicile ces dernières années ont démontré qu’ils pouvaient fournir un travail efficace et efficient. Il n’est pas nécessaire d’adopter une approche uniforme de deux jours par semaine sur le lieu de travail.  

Il s’agit d’une rupture décevante par rapport à la précédente politique de travail hybride qui garantissait que les besoins opérationnels étaient satisfaits et offrait généralement une flexibilité appropriée aux membres de l’IPPM.  

Les recherches sur le travail à domicile ou à distance sont presque unanimes: un modèle hybride flexible est la meilleure approche pour favoriser la productivité, la satisfaction et l’engagement des employés.  

L’IPPM propose que les modalités de travail alternatives, y compris le travail hybride, soient évaluées individuellement, sous réserve d’exigences opérationnelles légitimes, et qu’elles permettent de travailler à domicile jusqu’à cinq jours par semaine, conformément à la convention collective de l’IPPM.    

L’employeur n’a pas démontré que cette politique améliorera l’excellence des services, garantira la santé et la sécurité, sera plus rentable ou renforcera l’égalité, et n’a pas pris en compte l’impact de sa décision sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée d’un membre. 

Grief de politique

Nous avons déposé un grief relatif à la politique de l’employeur (en anglais seulement).  

Notre grief souligne nos préoccupations quant à la nature arbitraire de cette décision relatif à leur politique, au fait que l’employeur n’a pas consulté le syndicat, aux problèmes de santé et de sécurité et à l’absence de postes de travail et d’équipement adéquats dans les lieux de travail.   

La Ville a rejeté le grief et nous le soumettrons à l’arbitrage. La Ville nie qu’il s’agit d’un changement de politique et soutient qu’aucune participation du syndicat ou des employés n’est requise. Or, notre convention collective exige une consultation pour ce type de changement de politique. 

Document d’orientation de l’IPPM

Des centaines de membres de l’IPPM ont répondu à notre demande d’informations sur leur expérience du travail à domicile et sur les défis posés par la nouvelle politique. Nous avons intégré les données que vous avez partagées avec nous dans notre document d’orientation de l’IPPM (en anglais seulement).

Contrairement à la politique arbitraire de l’employeur, notre position est fondée sur des preuves et tournée vers l’avenir.  

Les preuves recueillies démontrent que la décision politique de l’employeur aura un impact négatif et significatif sur la productivité de nos membres et sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.  

Ce document d’orientation sert de base à notre grief, au travail que nous ferons en arbitrage et à notre plaidoyer continu auprès de la direction de la ville.   

Si vous avez des commentaires sur ce document de politique, veuillez nous contacter à l’adresse connect@cipp.on.ca. Ce travail a été rendu possible grâce à la contribution de plus de centaines de membres.